Si l’on part du principe que chaque être humain a le droit d’accéder de manière équitable à des opportunités occupationnelles puisque ces dernières contribuent à notre santé, comment les ergothérapeutes peuvent-ils intervenir auprès de personnes n’ayant pas la possibilité de jouir pleinement de ce droit ?

Lors de cette journée de rencontre, ont été évoquées par les étudiants de première année de l’institut de formation en ergothérapie d’Amiens et de Rouen, des situations quotidiennes, des situations de stage qui illustrent ce que nous appelons des injustices occupationnelles.

Poids de la culture, imposition des normes ou de valeurs familiales, problématique de communication ou dysfonctionnements organisationnels sont autant de facteurs explicatifs mais non exhaustifs de ces injustices.

Une après-midi consacrée à des thématiques comme les crises climatiques, les migrations, l’éco-responsabilité intergénérationnelle, parce que derrières ces notions se cache l’importance d’accompagner les transitions occupationnelles vécues par tout un chacun.

Le rôle et la place de l’ergothérapeute ont ainsi pu être défendus et illustrés tout au long de cette journée au regard de ses compétences en matière de prévention, de préconisation d’aides techniques, d’aménagement de l’environnement,…C’est avec un regard tourné vers l’avenir et ses changements que ces étudiants ont aujourd’hui analysé leurs futures pratiques professionnelles.